Résumé : |
Les thérapies à médiation, historiquement, trouvent leurs fondements dans le traitement moral de la folie de Pinel, dans le ' no restraint ' de Conolly, dans les thérapies actives de Simon et les thérapeutiques de socialisation apparues en Angleterre au début du xxe siècle. La psychanalyse a permis le passage de la notion d'activités thérapeutiques à celle de médiation thérapeutique, en s'appuyant sur les travaux de Freud sur le rêve et la créativité et sur ceux de Winnicott sur la transitionnalité. Roussillon, en poursuivant les travaux de Milner sur le médium malléable, a mis en avant les cinq qualités de ce médium dont la sensibilité ou l'indestructibilité, pour étayer l'impact psychodynamique de ces thérapies qui se pratiquent en groupe ou en individuel. |