Résumé : |
Nous sommes tous porteurs de l'angoisse du manque, de la perte, qui nous habite dès notre naissance. Manque de ce que j'aime, de ceux que j'aime. Tristesse de manquer un jour de tout ce que l'on a laissé derrière soi. Peur aussi d'avoir manqué l'essentiel. Elle peut engendrer tantôt une désespérance, tantôt une consommation à outrance de bien matériels, quête illusoire de comblement du vide. Mais il est d'autres modes de remplissage : objets conservés ou encore hyperactivité, travail trépidant et loisir non moins trépidant. Rempart élevé contre la conscience de l'absence absolue, contre notre finitude et notre disparition [...] |