Résumé : |
Prendre au sérieux la parole des enfants est généralement perçu comme une des avancées caractéristiques de notre modernité. L'enfance émergerait d'un long passé de silence forcé, ou de babillages insignifiants. Nous nuancerons d'abord cette vision trop simple des relations traditionnelles à l'enfance, en indiquant leur complexité, comme en les restituant dans les réalités générales des sociétés agropastorales. Nous analyserons ensuite l'idéal contemporain de respect de la parole de l'enfant, à travers deux de ses manifestations caractéristiques : la pensée de Françoise Dolto et la Convention internationale des droits de l'enfant. |