Résumé : |
La relaxation psychanalytique vise à la subjectivation de la personne, à une appropriation de son corps (corps anatomique, corps de désir, corps dans son histoire, corps relationnel, marqué par la castration) mais également à la mobilisation de ses fonctionnements psychiques. La régression induite par la relaxation court-circuite les défenses les plus habituelles du sujet, favorise l'accès à des processus inconscients, éventuellement moins accessibles par la parole seule.La grande souplesse de la méthode (dont il est souhaitable qu'elle ne soit pas le mode d'approche exclusif du thérapeute) ouvre à des indications davantage guidées par des éléments cliniques, tranférentiels et contre-transférentiels que par des repères nosographiques précis. Aussi bien les défauts de mentalisation, que la parole intellectualisée ayant perdu son ancrage corporel y trouvent une approche pleine d'intérêt, permettant très souvent un tout autre travail par la suite.En groupe, la méthode se trouve enrichie par les écarts, les différences, les multiples associations de chacun, qui jouent un rôle facilitateur certain pour l'ensemble du processus. |