Résumé : |
Le recours à l’identification sensori-motrice primaire semble favoriser l’élaboration des processus transférentiels dans lesquels existerait un système de traces non mobilisables dans l’intrapsychique mais dans l’intersubjectif. Il s’agirait de traces non représentées, non affectées, un tissage narcissique, entremêlant objet et sujet, dans lequel le psychanalyste deviendrait un protagoniste de cette empreinte. Dans cette dynamique processuelle, l’analyste ressent dans son contre-transfert le vide, qu’il peut interpréter comme une carence à représenter du patient. |