Résumé : |
Le roman Cent ans de solitude est riche d’enseignements sur les enjeux de l’exil, dans une famille aux prises avec le traumatisme et les impensés de ses origines. Cet article s’intéresse d’abord à la forme du roman : la façon dont l’écrivain met le lecteur au contact des traces du traumatisme familial, comme dans un début de thérapie. Puis l’auteure propose quelques pistes d’analyse du fond, afin d’en extraire une réflexion sur les processus groupaux de symbolisation et de désymbolisation, la transformation potentielle des traces transgénérationnelles et enfin le destin des contenants de négatif, dans le groupe familial en situation d’exil. |