Résumé : |
Louis-Ferdinand Céline commence véritablement à écrire après que, blessé, il a été écarté du front de la Première Guerre mondiale. S’il a bien été meurtri physiquement, tout laisse à penser qu’il a de surcroît été traumatisé psychiquement par la guerre. Cette expérience, par sa dimension de rupture, s’inscrit au sein de la trajectoire biographique de l’auteur et dans son rapport intime à l’écriture. Une approche descriptive permet de relever combien l’écriture célinienne est porteuse de cette charge traumatique, non seulement dans son contenu mais également dans son contenant, incarnée jusque dans la typographie. |