Résumé : |
Les pratiques de contention physique (maîtrise corporelle), mécanique (liens) ou chimiques (tranquillisants ou neuroleptiques) ne sont pas absentes de la psychiatrie infantile. À partir de l'expérience d'un hôpital de jour pédopsychiatrique, cet article propose des réflexions sur les conditions de bon usage de la contention en milieu pédiatrique ou pédopsychiatrique. Il dénonce aussi les abus, surtout l'abus de psychotropes dans les troubles du comportement, bien plus fréquent et subtilement dangereux que les autres formes de contention. Cependant, sans doute encore plus fréquent et dangereux, c'est le déficit de capacité de contenance de certains services. |