Résumé : |
En France, au milieu du XXè siècle,la communauté médicale se méfie des psychanalystes laïques( c'est à dire ceux qui ne possèdent pas de diplôme de médecine) et des premiers psychologues. La pratique de la psychanalyse par des non médecins est alors assimilée à un exercice illégal de la médecine. Ce travail s'appuie sur l'étude de documents d'archives inédits qui ont permis de préciser la position de marie Bonaparte- unepionnière de la psychanalyse en France- sur le sujet. La princesse de Grèce a ainsi soutenu Margaret Clark-Williams et Elise Breuer lors de leurs procès pour exercice illégal de la médecine. Elle a aussi contribué à la naturalisation de psychanalystes étrangers comme Hans Jacobsohn, Rudolph Loewenstein, Fanny Lowtzky et Sophie Morgenstern. |