Résumé : |
Pour le discours et la pensée médicale le soignant, tout du moins en ce qui concerne son activité, est considéré come "n'ayant pas de corps". Nous essayerons tout d'abord de comprendre les motifs et les justifications de cette exclusion qui, quant à sa pratique professionnelle, met le corps du sujet médecin en position de négativité absolue(corps-artéfact, subjectivité trompeuse, émotions dont il faut se défier...) Puis nous montrerons comment M. Balint, par son invitation à considérer le corps du soignant come outil et potentialité, ouvre un espace permettant de reconsidérer la place du sujet soignant et de son corps dans l'acte de soin. |