Résumé : |
L’énurésie nocturne est un problème courant et l’encoprésie, plus rare, peut être gravement handicapante. Une association entre troubles sphinctériens et violences subies, en particulier sexuelles, est suspectée depuis de nombreuses années. Cette hypothèse est appuyée par quelques rares études, toutes avec un faible niveau de preuve. Afin d’assurer un meilleur niveau de preuve, nous avons conçu une étude transversale multicentrique ayant pour objectif d’évaluer, sur un large échantillon d’enfants appartenant à une population non clinique, l’association entre d’une part, l’énurésie et l’encoprésie et d’autre part des formes définies et solidement documentées de maltraitance infantile. |