| Résumé : |
La prévalence du harcèlement scolaire (acte d’agression délibéré, répété, dans une situation d’inégalité) est élevée en France (10 %) ou aux États-Unis (plus de 40 %), et varie selon les pays, sources d’observation, types de harcèlement, établissements scolaires, classes, âge et genre des enfants. La lutte contre le harcèlement scolaire est une priorité au regard de ses possibles effets psychologiques, physiologiques et scolaires chez l’enfant/adolescent harcelé, mais aussi chez l’enfant/adolescent harceleur et les spectateurs. Ceci nécessite d’en comprendre les mécanismes et d’interroger les rôles et fonctions de tous ses acteurs (rôles, et non-identités, de harceleur, harcelé et spectateur), sans lesquels la dynamique de groupe ne pourrait perdurer. La question de la place dans le groupe apparaît centrale : place à prendre de leader, pouvoir et popularité pour l’enfant/adolescent harceleur, place à maintenir dans le groupe pour les spectateurs, et place à défendre ou établir pour le jeune harcelé. Une partie consacrée à chacun de ces protagonistes est présentée dans l’article, suivie d’un modèle les mettant en lien et proposant d’intervenir simultanément sur ces différents niveaux, en s’intéressant à chaque acteur de façon séparée, mais aussi conjointe dans le groupe concerné. Les jeux de rôle consistant à « se mettre à la place de l’autre » peuvent être d’importants leviers mobilisateurs antiharcèlement en permettant de changer de perspectives et comportements. Enfin, il est nécessaire d’élargir les interventions à des groupes représentant les institutions (famille, école, société), avec leurs systèmes de règles et de lois garants d’une éthique et protégeant l’individu au sein d’une institution juste. |
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Partager le résultat de cette recherche Interroger des sources externes Faire une suggestionGroupes d'analyse de pratiques pour enseignants. Mise en perspective de trois dispositifs inspirés du " groupe Balint " in Revue de psychothérapie psychanalytique de groupe, n°68-2017. 1 (2017)
